Sommaire du livre :

Préface de Bruno Bonduelle. Avant-propos de Myrone Cuich. Introduction. Chapitre 1 : Au commencement était Avelin. Les terrains de 14-18. L’avant guerre. La Grande guerre. L’occupant aménage. Chapitre 2 : La querelle des clochers. Quand le Nord se cherchait un « port aérien » L’impossible recherche d’un terrain d’entente. Lille seul soutient Ronchin. Tous d’accord pour Ronchin. Mais rien n’avance. Plus personne n’est d’accord. Finalement ce sera Marcq-en-Baroeul! Chapitre 3 : Naissance d’une base aérienne : Seclin-Enchemont. De la plate-forme d’opérations à la base aérienne. Le Groupe Aérien d’Observation 501. De Lesquin à Bordeaux le périple du G.A.O 501. Lesquin centre mobilisateur. Chapitre 4 : « Lille-Seclin Airfield». Un terrain pour la R.A.F. Une base de chasse pour la RAF. La visite du souverain de Grande-Bretagne. Une activité aérienne de plus en plus importante. 19 mai 40 : La Luftwaffe attaque … un moulin ! Une pluie de billets tombe du ciel ! Les Britanniques quittent Lesquin. Chapitre 5 : « Flugplatz Lille-Vendeville ». Une base pour la Luftwaffe. La Wehrmacht arrive! La Flugplatz « Vendeville ». Un touriste nommé Hitler. Premiers aménagements. La bataille d’Angleterre. Une Flak renforcée. Chapitre 6 : Les Allemands s’investissent… Un chantier gigantesque. 96 hangars en trois zones de dispersion. Le bois d’Enchemont. Göring inaugure. De nombreuses unités en opération. La JG 26 de Priller. Un avion d’exception : Le Focke-Wulf 190. Chapitre 7 : Vie des communes sous l’occupation I (Secteur Nord du champ d’aviation). Un « Lesquinois » nommé Priller ! Une ou plusieurs Kommandantur ? L’occupation à Lesquin. Du côté de Vendeville. La Flak du chemin des Dingles. Un Boston se pose sur la Flugplatz Vendeville ! La Flugplatz commandée depuis Vendeville? L’aérodrome centre de retraitement des épaves. Chapitre 8 : Vie des communes sous l’occupation II (Secteur Sud du champ d’aviation). A Fretin. Deux croiseurs et un sous-marin en rade de Pévèle ! Sur Avelin-Ennetières. Le drame du Blenheim. Des japonais à Avelin ! Les Allemands cultivent « leurs » terrains agricoles. Le «Püf» maison de tolérance difficilement tolérée. La peur du danger venant du ciel. Chapitre 9 : Bombardements et Résistance. Bombardements et attaques au sol. Résistance active et passive. L’affaire des bombes en bois. Chapitre 10 : De la Libération à la capitulation. (L’Airfield B-51 Vendeville). Rommel inspecte la Flugplatz. Le bombardement de Paris. Les Allemands mettent le feux. Les Anglais libèrent Avelin. Libération de Fretin. Libération de Vendeville. Lesquin libéré à midi. La « bataille » d’Avelin. Les polonais se posent à Lesquin. De nombreuses escadrilles en transit. Une base de la RAF pour la chasse de nuit. Chapitre 11 : Naissance de l’aéroport «Lille-Lesquin ». Premiers vols commerciaux. Les débuts épiques de l’aviation civile. Un aéroport en trois aérogares. Chapitre 12 : Retour puis retrait définitif des militaires. Le retour de l’entrainement militaire. L’OTAN aménage le terrain. L’arrivée de l’Aviation Légère de l’Armée de Terre. Site d’un tournage pour le « Jour le plus long » ? Chapitre 13. Aéroport international de Lille. Du lent décollage à l’envol. Du déni des ambitions d’un aéroport jugé sans avenir. 2004 ouvre la voie au décollage économique ! Un aéroport européen pilote. Conclusion. Postface de Daniel Percheron. Annexe 1 : Extrait du carnet de guerre du sergent Bacrot (GAO 501). Annexe 2 : Rapport secret d’information sur Vendeville (Février 44). Annexe 3 : Témoignage d’Alain Payelle. Annexe 4 : Liste des membres de la Luftwaffe tués à Lesquin en 1940-44. Annexe 5 : Discours inaugural de Guillaume Descamps lors de la création du nouvel aéroport en 1963. Remerciements, sources, bibliographie et crédits photographiques.

Extrait: 

Conclusion de l’ouvrage.

« Nous voici arrivés au terme de ce survol d’un siècle d’histoire de l’aérodrome puis de l’aéroport désormais international de Lille-Lesquin. De 1913 à 2013, nous avons parcouru un siècle d’anecdotes, de labeurs, de souffrances, de défis mais aussi de passions et de joies, partagés par plusieurs millions d’hommes et de femmes qui ont laissé pour quelques uns d’entre eux leur nom dans l’histoire du terrain d’aviation, mais qui sont restés pour la plus grande majorité des anonymes, qu’ils aient été ouvriers, employés, militaires, personnels navigants ou voyageurs.

« L’espace est du temps qui demeure » disait Novalis. Quand on survole les infrastructures aéroportuaires de Lesquin, ses pistes et taxiways, ses vieux hangars de 1938, ses vestiges allemands, on ne peut s’empêcher de repenser à cette citation du poète et philosophe. Comment ne pas avoir une pensée pour tous ces hommes qui ont donné de leur temps, de leur énergie, et parfois même fait le sacrifice de leur vie, pour faire de la plateforme de Lille-Lesquin le fleuron aéroportuaire européen qu’il  est devenu aujourd’hui. 

Aux oiseaux de guerre qui semaient hier la mort ont succédé aujourd’hui des oiseaux de paix qui rapprochent les hommes, les unissent par des échanges et enrichissent les territoires. Telle une flèche pointée vers le ciel, la magnifique  infrastructure de verre et d’acier de  Lille-Lesquin, semble indiquer aux hommes qui passent la direction à suivre, celle du ciel et de l’espace. Un espace, univers infini des possibles, celui de la liberté. 

 

« Il parla de choses fort simples, disant qu’il appartient à un goéland de voler, que la liberté est dans la nature même de son être, que tout ce qui entrave cette liberté doit être rejeté, qu’il s’agisse d’un rite, d’une superstition ou d’un quelconque interdit.

– Rejeté ? demanda une voix partant de la multitude. Rejeté même s’il s’agit en l’occurrence de la loi du Clan ?

– La seule loi digne de ce nom est celle qui montre le chemin de la liberté, dit Jonathan. Il n’en est point d’autre ».

 

Richard Bach

« Jonathan Livingston le Goéland »